La Réglementation Thermique 2012 est la suite logique d'une réglementation lancée dès 1974, suite au premier choc pétrolier. Elle s'inscrit dans une politique mondiale qui a pour acte fondateur le protocole de KYOTO ratifié en 2005 par 55 pays.

Devant la disparition progressive des énergies fossiles, nous allons vers un avenir vert et durable.

En effet, en France, l'énergie solaire est à un moment crucial de son développement car elle va participer pleinement à l'atteinte de la RT 2012 mais elle va permettre d'anticiper aussi sur la norme BEPOS de 2020 (bâtiment à énergie positive).

La RT 2012 est déjà entrée en application pour les bureaux, les bâtiments d'enseignement, et ce depuis le 28 octobre 2011.

Concernant le résidentiel, elle entrera en vigueur dès le 1er janvier 2013.

II) La limite de consommation d'énergie ou le "CEP"

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Intéressons nous maintenant au coefficient "CEP" qui caractérise la consommation en énergie primaire du bâtiment. Le coefficient "CEPMAX" fixe le seuil de consommation maximale à ne pas dépasser.

En France, ce coefficient peut être compris entre 40 et 65 KWh/m²/an suivant plusieurs critères:

* la localisation géographique du bâtiment, l'altitude et la surface moyenne du bâtiment

* les émissions des gaz à effet de serre des équipements du logement

Pour le Vaucluse par exemple, cette limite est fixée à 45 KWh/m²/an.

L'énergie solaire, plus particulièrement le photovoltaïque permet d'augmenter ce coefficient de 12 KWhep/m²/an à condition que l'installation produise au moins 5 KWh/m²/an.
(soit pour une maison de 100 m², 500 KWh par an minimum).

Toutefois, même si la production d'électricité d'origine photovoltaïque est excédentaire, la vente de l'électricité produite permet:

* de réduire  ses mensualités, de générer des revenus, ainsi de réduire le coût global de son investissement.

Mais cela permet aussi, comme énoncé précédemment, d'anticiper aujourd'hui sur la norme bâtiment à énergie positive de 2020 (la norme BEPOS).

De plus, le rapport Champsaur prévoit une hausse des tarifs réglementés de l'electricité de 6,5% par an en moyenne d'ici 2015.

Ce qui signifie qu'au terme de votre contrat d'achat, vous bénéficierez d'une électricité largement compétitive à celle du réseau. (exemple de l'association HESPUL qui a démontré, que sur une centrale photovoltaïque installée en 1992, les panneaux n'avaient perdu aujourd'hui que 8,3% de leur puissance initiale).

Pour plus d'informations, n'hésitez pas à nous contacter.